(12 mars 1938) [Source Léon Trotsky, Œuvres 16, janvier 1938 – mars 1938. Institut Léon Trotsky, Paris 1983, p. 315, titre : « Bas les Pattes devant Sedov ! », voir des annotations là-bas] Chers Camarades, On me communique que le cam[arade] Ver[eeken] a fait une tentative d’embellir le rôle de Sn[eevliet] dans l’affaire Reiss en rejetant la responsabilité sur Léon Sedov. Je m’abstiens de caractériser ici cette tentative comme il conviendrait. J’annonce seulement que j’ai dans mes mains toute la correspondance, la lettre de Sn[eevliet] y compris, et que ce dernier document à lui tout seul est tout à fait suffisant pour se former un jugement. Je transmettrai toute cette documentation à la conférence internationale et je demanderai une commission spéciale pour établir toutes les responsabilités dans cette affaire si importante et si tragique. Je veux seulement dire par avance que Léon Sedov était l’incarnation du devoir lui-même, qu’il n’y a pas sur sa mémoire la moindre tache et qu’il pourrait bien servir d’exemple à tous ceux qui lui imputent des fautes et des crimes commis par d’autres. Notre Internationale jugera. |
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